Le Madak a ouvert ses portes mercredi 4 mai 2016, et ouvert jusqu'au 15 mai, au Grand Théâtre national pour sa première édition.
Il entend contribuer à la fluidité de la circulation et la commercialisation des œuvres d’art contemporaines et des pièces antiques, compte tenu des enjeux et des mutations dans le secteur de l’art, pour encourager l’émergence d’une véritable économie de l’art en Afrique.
C’est l’occasion d’ouvrir la culture à l’économie, comme le souhaite le président du comité d’orientation, Baïdi Agne.
Organisé sous la houlette du grand artiste peintre Kalidou Kassé, l'événement rassemble des pièces antiques authentiques ainsi que des œuvres d’art contemporaines rigoureusement sélectionnées pour satisfaire les collectionneurs et amoureux de l’art.
La correspondante de VOA Afrique, Sokhna Natta Mbaye, y a fait un tour.
L'artiste-plasticien sénégalais, Kalidou Kassé, est fier de voir la biennale prendre de l'ampleur : "Quand on voit aujourd'hui des sulptures qui datent de plus de 3000 ans, on voit que c'est du sérieux", précisant que les prix des pièces anciennes peuvent monter à plusieurs dizaines de millions de francs CFA.