Ils sont désormais soupçonnés d'avoir "participé à l'acte" commis contre leur fille alors que la justice allemande penchait jusqu'ici "seulement pour non-assistance à personne en danger", a dit au quotidien régional Schwäbische Zeitung le procureur Jan Holzner.
Toutefois, selon les éléments de l'enquête, ce sont eux qui ont appelé les secours, ils ne sont donc soupçonnés que de graves blessures corporelles, selon la même source.
L'adolescente de 17 ans, enceinte, avait reçu des coups de couteau dans le haut du corps fin février dans l'appartement familial à Laupheim, dans le sud-ouest de l'Allemagne. Elle avait survécu à ses blessures.
Son frère de 21 ans et son "mari" syrien de 34 ans avaient été arrêtés quelques jours plus tard, soupçonnés de tentative de meurtre.
L'adolescente avait été mariée de force à ce Syrien de 17 ans son aîné. Cette union forcée, célébrée selon la coutume islamique, n'est pas reconnue par le droit allemand.
Selon la presse locale, la jeune fille voulait quitter son "mari". La famille aurait alors décidé de rétablir l'"honneur" qu'elle prétendait ainsi bafoué.
Avec AFP