A ce jour, seuls les gouvernements des Etats-Unis, de la Chine et de ce qui était alors l'Union soviétique ont envoyé des engins sur la Lune.
"Nous sommes à présents libres d'aller explorer le huitième continent de la Terre, la Lune, pour en apprendre davantage et y chercher des ressources pour le bien de toute l'humanité", a dit Bob Richards, PDG de Moon Express, société fondée en 2010 et basée à Cap Canaveral, en Floride (sud-est).
L'accord a été donné par l'Agence fédérale de l'aviation (FAA), qui a auparavant consulté la Maison Blanche, le département d'Etat et l'Agence spatiale américaine (Nasa).
Moon Express n'a pas encore achevé la construction de sa capsule, baptisée MX-1. Celle-ci décollera fin 2017 avec une fusée produite par Rocket Lab, une autre start-up, qui n'a pour le moment pas encore effectué de mission commerciale.
"Le ciel n'est pas la limite pour Moon Express, c'est juste la base de lancement", a ajouté Naveen Jain, cofondateur de l'entreprise, qui considère l'accord gouvernemental comme un autre "grand bond pour l'humanité", à l'instar des mots prononcés par l'astronaute Neil Armstrong lors de ses premiers pas sur la Lune.
Le but de l'entreprise est de développer un appareil spatial à bas coût et d'explorer les ressources de la Lune.
"Dans un avenir proche nous voulons ramener sur Terre de précieuses ressources, métaux et pierres lunaires", a expliqué M. Jain.
Avec AFP