"Nous voulons ajouter 100.000 +Amazoniens+ dans le groupe dans les 18 prochains mois au moment où nous ouvrons de nouveaux centres de stockage et continuons à investir dans des secteurs comme la technologie du +cloud+ (informatique dématérialisée, ndlr), l'apprentissage des machines et des logistiques avancées", a commenté le PDG du groupe, Jeff Bezos, cité dans un communiqué.
Avec cette annonce spectaculaire, le géant américain qui ambitionne de développer les livraisons de produits par drone va considérablement étoffer sa force de travail. Il comptait jusque-là 180.000 salariés aux Etats-Unis et plus de 300.000 sur le globe.
Les nouveaux emplois seront à plein temps et concernent "tous types" de qualification, des ingénieurs aux concepteurs de logiciels en passant par des postes de manutentionnaire, a détaillé le groupe dans son communiqué.
Après Ford, Fiat-Chrysler et Carrier, cette annonce vient grossir la liste des entreprises qui ont annoncé des investissements aux Etats-Unis depuis la victoire de Donald Trump, élu sur la promesse de ramener des emplois sur le sol américain.
Le PDG d'Amazon, par ailleurs patron du Washington Post, a pourtant été un virulent détracteur du président élu dont il voulait se débarrasser en lui réservant une place dans la fusée d'une autre de ses sociétés, Blue Origin.
En retour, le magnat de l'immobilier avait accusé M. Bezos d'utiliser le Washington Post comme "un outil de pouvoir politique contre (lui)" et comme un moyen de pression sur les élus du Congrès pour qu'ils ne taxent pas Amazon "comme ils le devraient".
Malgré ces passes d'armes, M. Bezos avait participé à la table ronde organisée mi-décembre entre le président élu et les patrons de la Silicon Valley qui avaient, dans une écrasante majorité, soutenu sa rivale démocrate Hillary Clinton pendant la campagne présidentielle.
Avec AFP