Lui-même fils et petit-fils de migrants, Donald Trump a souhaité revenir sur les décisions de Barack Obama qui ont ralenti les expulsions de clandestins, et mettre fin au droit du sol.
"Ils doivent s'en aller", a déclaré M. Trump sur la chaîne NBC, faisant référence aux migrants clandestins.
"Nous laisserons les familles ensemble. (Et) ils doivent s'en aller. Nous devons établir de toutes nouvelles règles. (...) On a un pays ou on n'a pas de pays", a lancé M. Trump.
Le milliardaire et ex-présentateur de téléréalité est resté vague sur les détails pratiques de ces affirmations, et n'a pas expliqué où seraient renvoyés ceux qui n'ont pas d'endroit où aller.
"Nous y travaillerons avec eux", a-t-il déclaré. "Tout se passera tellement bien. Vous serez tellement contents".
"Dans quatre ans, vous m'interviewerez et direz +quel travail magnifique vous avez accompli, Président Trump+" !
Les remarques du candidat aux primaires sont perçues par de nombreux observateurs américains comme discriminatoires.
Il s'était déjà illustré en juin par une tirade contre le Mexique lors de son discours de candidature pour l'élection présidentielle de 2016.
"Quand le Mexique nous envoie ses gens, ils n'envoient pas les meilleurs éléments. Ils envoient ceux qui posent problèmes. Ils apportent avec eux la drogue. Ils apportent le crime. Ce sont des violeurs", avait déclaré M. Trump, 69 ans.
"J'aime ce pays et je veux en refaire un grand pays. Il ne sera pas grand si nous continuons comme ça, nous allons vers le tiers-monde. Nous y sommes probablement déjà", a affirmé le candidat dimanche.
Le candidat a également étonné les observateurs en proposant de revenir sur le droit du sol, pierre angulaire du droit américain, qui garantit la citoyenneté aux enfants nés sur le sol des Etats-Unis, et que Trump considère comme "le plus grand des aimants à immigrés clandestins".
(Avec AFP)