Liens d'accessibilité

Dernières nouvelles

Pétition d'entreprises américaines en faveur des jeunes sans-papiers


Une manifestation contre la suppression de la mesure qui protège les Haïtiens aux États-Unis, à New York, le 21 novembre 2017.
Une manifestation contre la suppression de la mesure qui protège les Haïtiens aux États-Unis, à New York, le 21 novembre 2017.

Plus d'une centaine de dirigeants d'entreprises américaines ont signé une pétition demandant au Congrès américain de voter une loi protégeant les "dreamers" (rêveurs), des jeunes sans-papiers arrivés enfants aux Etats-Unis.

Publiée jeudi dans plusieurs journaux, dont le New York Times et le Wall Street Journal, ce texte est signé de dirigeants de plusieurs grands noms de l'économie américaine comme Apple, Facebook, General Motors, Coca-Cola, Amazon, Google, Uber, Intel, Gap, Hewlett-Packard...

"Nous écrivons pour presser le Congrès d'agir immédiatement et d'adopter une solution législative bi-partisane pour permettre aux +dreamers+ qui vivent, travaillent et contribuent à la vie de nos communautés de pouvoir continuer à le faire", demandent ces patrons.

Donald Trump a annoncé la fin prochaine du programme Daca (Deferred Action for Childhood Arrival) qui permet à 690.000 jeunes, entrés illégalement aux Etats-Unis alors qu'ils étaient enfants, de travailler et d'étudier en toute légalité en les protégeant de l'expulsion.

En septembre, le président américain avait abrogé ce programme, créé en 2012, mais a retardé l'application de sa décision jusqu'en mars pour donner au Congrès le temps de trouver une "solution permanente" pour cette population.

Un juge de San Francisco a toutefois ordonné mardi au gouvernement de remettre en application intégralement ce programme sur l'ensemble du territoire américain en attendant un jugement final ou une nouvelle décision.

"La fin imminente du programme DACA crée la menace d'une crise de la main d'oeuvre dans tout le pays", ajoutent les dirigeants d'entreprises signataires, affirmant qu'il est "essentiel" que le Congrès vote une législation d'ici le 19 janvier pour qu'elle puisse entrer en application avant l'échéance de mars.

Ils citent notamment une étude selon laquelle l'expulsion de ces jeunes coûterait 215 milliards de dollars à l'économie américaine.


Avec AFP

XS
SM
MD
LG