"Cela devrait être une loi d'amour", a lancé M. Trump à l'occasion d'une réunion à la Maison Blanche avec des élus des chambres et des deux partis à laquelle --fait rare-- les journalistes ont pu assister pendant près d'une heure.
"Je pense que cela peut être fait très rapidement", a-t-il encore dit, regrettant le degré "d'animosité et de haine" entre démocrates et républicains qui pollue selon lui la vie politique américaine depuis de nombreuses années.
M. Trump a abrogé en septembre le programme Daca, qui a permis à 690.000 jeunes sans-papiers de travailler et d'étudier en toute légalité, en donnant jusqu'à mars au Congrès pour trouver une solution pour cette population.
Réclamant "une solution permanente" pour ceux qui sont connus sous le nom de "Dreamers" (Rêveurs), il a aussi martelé que "la sécurité aux frontières" était l'une des composantes incontournables de tout texte de loi sur le sujet.
Le président américain exige de longue date le vote de crédits pour ériger le mur, promesse emblématique de sa campagne.
"Nous avons besoin d'un mur", a-t-il martelé, au cours d'une long échange avec les élus des deux bords. Jugeant qu'il n'était pas nécessaire qu'il s'étende sur toute la frontière en raison des obstacles naturels (rivières, montagnes) existant, il n'a donné aucune estimation sur la longueur qu'il envisageait.
M. Trump a aussi une nouvelle fois réclamé la fin de ce qu'il appelle "l'immigration en chaîne" (rapprochement familial) et la suppression de la loterie annuelle de cartes vertes.
"J'aimerais ajouter le mot +mérite+ à toute loi qui serait présentée. Je peux vous dire que c'est ce que veulent les Américains", a-t-il lancé.
Lors d'un débat animé, M. Trump a suggéré un accord en deux temps : loi sur les jeunes de Daca et la sécurité aux frontières puis réforme plus large du système d'immigration dans son ensemble.
Avec AFP