"Le président l'a dit la semaine dernière (...) Il n'y a aucune intention ou projet de changements en ce qui concerne le procureur spécial", a déclaré Sarah Huckabee-Sanders, porte-parole de l'exécutif américain..
Interrogée sur les inculpations annoncées lundi, elle a estimé qu'elles n'avaient "rien à voir avec le président et rien à voir avec la campagne".
La porte-parole a par ailleurs insisté sur le rôle "extrêmement limité" de George Papadopoulos, ancien membre de l'équipe Trump qui a plaidé coupable d'avoir menti aux enquêteurs de la police fédérale (FBI).
"Il était bénévole. Aucune activité n'a été engagée officiellement au nom de la campagne", a-t-elle martelé, soulignant que sa mise en cause par le FBI était exclusivement liée au fait qu'il n'avait "pas dit la vérité".
La porte-parole de la Maison Blanche a par ailleurs affirmé s'attendre à ce que l'enquête du procureur spécial s'achève "bientôt".
D'où vient cette conviction ? "Ce sont les indications dont nous disposons à ce stade, je ne peux pas en dire plus", a-t-elle répondu.
Visé par douze chefs d'inculpation, dont complot contre les Etats-Unis, blanchiment et fausses déclarations et non déclarations de comptes détenus à l'étranger, Paul Manafort, ancien directeur de campagne de Donald Trump, a plaidé non coupable lundi.
Avec AFP