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Pas de preuves de contacts entre des proches de Trump et Moscou


Donald Trump proclame le 20 janvier 2017, date de son investiture, "journée nationale du dévouement patriotique", pour "renforcer nos liens entre nous et avec notre pays".
Donald Trump proclame le 20 janvier 2017, date de son investiture, "journée nationale du dévouement patriotique", pour "renforcer nos liens entre nous et avec notre pays".

Le président de la commission du Renseignement à la Chambre des représentants américains a affirmé lundi ne pas avoir de preuves de contacts l'an dernier entre des proches de Donald Trump et le renseignement russe, confortant les dénégations du président américain.

"Ici à la commission, nous n'avons pas encore d'éléments prouvant qu'ils ont parlé aux Russes", a déclaré Devin Nunes à des journalistes. "Et ce que beaucoup de gens m'ont dit c'est qu'il n'y a rien là-dessus", a-t-il ajouté.

L'élu républicain n'a pas précisé quelle agence fédérale informait sa commission, qui a lancé une enquête sur l'interférence de Moscou dans l'élection présidentielle américaine.

La commission de M. Nunes va cependant continuer à enquêter sur cette interférence, tout comme la commission du Renseignement au Sénat et deux autres commissions sénatoriales.

"Pour être clair, nous n'avons rien éliminé", a déclaré M. Nunes. "Nous devons savoir si des Américains ont parlé aux Russes".

Mais la commission de M. Nunes continuera aussi à enquêter pour savoir qui, au sein du gouvernement, a fait fuiter ces présumés contacts avec la Russie.

L'administration du président Donald Trump rejette ces allégations, qui proviendraient de sources du renseignement, selon lesquelles le président de la campagne de M. Trump, Paul Manafort, et d'autres conseillers auraient communiqué avec des responsables du renseignement russe avant l'élection du 8 novembre.

Ces contacts auraient eu lieu au moment où la Russie interférait, selon le renseignement américain, dans la campagne présidentielle américaine, dans le but de décrédibiliser la démocrate Hillary Clinton.

La police fédérale (FBI), l'agence d'espionnage CIA, et d'autres agences enquêtent sur cette interférence, menée selon le renseignement américain avec l'aval du président russe Vladimir Poutine. Moscou a toujours nié être intervenue dans l'élection américaine.

Les démocrates s'inquiètent de ce que les républicains cherchent ainsi à étouffer les enquêtes sur la Russie dans le but de protéger le jeune gouvernement de Donald Trump qui, pendant la campagne, a fait l'éloge de Poutine et souhaité une amélioration des relations entre les deux pays.

"Nous n'avons pas encore obtenu de preuves. Il est donc prématuré pour nous de dire que nous sommes parvenus à une conclusion sur cette question de la collusion" entre M. Trump et la Russie, a déclaré le chef des démocrates à la commission du Renseignement de la Chambre, Adam Schiff.

Des démocrates ont appelé à la création d'une commission bipartisane et à la nomination d'un procureur indépendant sur cette affaire.

Avec AFP

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