Dans le crescendo vers la finale, la soirée a également été illuminée par le Sud Africain Wayde Van Niekerk qui a remporté le 400 m en 43 sec 03/100e, battant au passage le vieux record du monde de Michael Johnson (43.18), "la locomotive de Waco", vieux de 17 ans.
Usain Bolt, 29 ans, l'homme qui a révolutionné l'athlétisme et le sprint avec sa foulée longue et déliée en dépit d'un gabarit imposant (1,96 m, 94kg) a regardé cette course d'anthologie depuis la piste d'échauffement.
Et puis il s'est glissé dans sa "routine". L'entrée sur le stade sous les vivats de la foule, le doigt pointé vers le ciel, la chaîne glissée sous le maillot jaune et noir. Un départ poussif et... l'éclair. Cette fameuse accélération, qui le propulse devant Justin Gatlin et l'envoie vers l'arrivée, forcément victorieuse.
Ensuite, place à la célébration, "boltienne", joyeuse et colorée. Un salut à Van Niekerk qu'il connait depuis des entraînements partagés au printemps. Et déjà en tête le prochain objectif, un triple-triple de folie qui passe par une victoire sur le 200 m et le 4x100 m, comme à Pékin en 2008 et à Londres il y a quatre ans.
Usain Bolt compte déjà 7 titres olympiques à son palmarès XXL. Il en veut neuf, ce qui ferait de lui l'égal de deux légendes de l'athlétisme, le Finlandais "volant" Paavo Nurmi et le grand Carl Lewis, au firmament des sportifs les plus titrés de l'histoire des Jeux en athlétisme.
Avec AFP