"Il fera tout son possible" pour venir, a déclaré le cardinal Kevin Farrell, un responsable de la Curie (gouvernement du Vatican) qui prépare l'événement et dévoilait jeudi à la presse les dates de la rencontre.
A l'issue d'une audience fin novembre au Vatican, le Premier ministre irlandais, Enda Kenny, avait annoncé la venue en Irlande du souverain pontife en 2018. Mais le Vatican n'avait alors pas commenté.
L'archevêque de Dublin, Diarmuid Martin, a estimé jeudi que le pape allait "surprendre" les participants s'il fait le déplacement dans un pays qui a lui-même beaucoup changé depuis la venue du pape Jean Paul II en 1979.
Même si le pays reste l'un des plus catholiques d'Europe, l'Eglise a perdu son emprise sur la société, en raison de ses positions ultra-conservatrices et de sa gestion calamiteuse du scandale des prêtres pédophiles.
Le Vatican a pour l'instant annoncé officiellement seulement quelques déplacements du pape pour la seule année 2017: en Egypte en avril, au Portugal en mai et en Colombie en septembre.
Le thème de la famille tient particulièrement à cœur au pape François, qui lui a consacré une "exhortation apostolique" de quelque 260 pages intitulée "Amoris Laetitia" (la joie de l'amour) à l'issue de deux synodes des évêques.
La neuvième Rencontre mondiale des familles à Dublin, après celles de Milan en 2012 et Philadelphie en 2015, sera l'occasion de décliner ses enseignements, a souligné le pape dans une lettre sur les préparatifs publiée jeudi.
Le cardinal Farrell a pris le soin de préciser que le rassemblement se pencherait sur la signification de la vie conjugale entre un homme et une femme, telle que préconisée par l'Eglise.
Avec AFP
