Lors d'une réunion vendredi à Banjul, les partis d'opposition ont décidé de désigner leur représentant lors d'une convention prévue le 30 octobre en vue de la présidentielle du 1er décembre.
Les signataires de l'accord ont dit vouloir "mettre de côté leurs divergences dans l'intérêt suprême de la nation".
Parmi eux figure le Parti démocrate unifié (UDP) -- principale formation de l'opposition -- plusieurs partis plus petits ainsi que la première femme candidate à la présidence de la Gambie, Isatou Touray.
Le dirigeant sortant, Yahya Jammeh, qui à 51 ans dirige ce petit pays d'Afrique occidentale depuis 22 ans, a été investi candidat en février par son parti, l'Alliance pour la réorientation et la construction patriotique (APRC).
Parvenu au pouvoir par un coup d'Etat sans effusion de sang en 1994, il a été élu en 1996, puis constamment réélu depuis, il dirige la Gambie d'une main de fer. Son régime est accusé par des ONG et Washington de disparitions forcées et de harcèlement de la presse et des défenseurs des droits de l'homme, accusations qu'il rejette régulièrement.
Avec AFP