Gilad Erdan a annoncé jeudi lors d'une conférence de presse retransmise par les médias qu'il avait adopté les conclusions d'une commission créée sur le sujet et recommandant les traitements et la prévention dans le domaine de la consommation des drogues douces.
"Cela signifie que nous nous dirigerions vers des amendes (...) et que des poursuites pénales ne seraient utilisées qu'en dernier ressort", a-t-il déclaré.
La commission a ainsi recommandé de ne pas inscrire ce type d'infractions dans les antécédents judiciaires du consommateur et d'imposer une amende de 1.000 shekels (environ 245 euros) à quiconque est identifié une première fois par la police en train d'utiliser du cannabis. L'amende serait doublé en cas de récidive.
Ce n'est qu'au bout de la quatrième récidive identifiée par la police que le consommateur verrait l'infraction inscrite dans ses antécédents judiciaires, à la condition qu'il se soit drogué en public.
La proposition doit être approuvée par le cabinet du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu mais, selon les médias, la ministre de la Justice Ayelet Shaked a déjà indiqué qu'elle soutenait la dépénalisation de la consommation de drogues douces.
En Israël, la consommation récréative de cannabis est jusqu'à présent illégale. Mais l'Etat autorise et encourage depuis 10 ans le cannabis thérapeutique pour les patients atteints de cancer, d'épilepsie, de stress post-traumatique ou de maladies dégénératives.
Avec AFP