Depuis la destitution en 2013 par l'armée du président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, les forces égyptiennes affrontent des groupes extrémistes, dont l'EI.
L'armée a lancé une vaste campagne militaire baptisée "Sinaï 2018" en février, visant à déloger les jihadistes de la branche locale de l'EI particulièrement active dans le nord du Sinaï.
"Sept très dangereux" jihadistes, membres d'une "cellule terroriste", ont été tués lors d'une opération dans la zone frontalière avec la Libye, dans l'ouest du pays, a déclaré l'armée dans un communiqué.
Elle a également annoncé la mort de "13 (jihadistes) lors d'un échange de tirs avec les forces" de sécurité, dans le centre et le nord du Sinaï.
Environ 300 jihadistes et une trentaine de soldats sont morts depuis le lancement de "Sinaï 2018", selon des chiffres officiels.
La presse n'est pas autorisée à se rendre librement sur place. L'armée a organisé en juillet pour les médias étrangers une rare visite à al-Arich, chef-lieu du Nord-Sinaï.
Les organisations de défense des droits de l'homme ont dénoncé à plusieurs reprises les conséquences sur les populations civiles de la campagne menée par l'armée.
Human Rights Watch (HRW) a affirmé dans un rapport publié en avril que, du fait de l'offensive, "jusqu'à 420.000 habitants de quatre villes du nord-est" de la péninsule avaient un besoin "urgent" d'aide humanitaire.
L'armée affirme de son côté que la population soutient l'opération et qu'elle reçoit une assistance humanitaire.
Avec AFP