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27ème édition de Jazz à Ouaga


Le groupe Debademba sur scène lors du Festival "Jazz à Ouaga" au Burkina Faso, le 27 avril 2019. (VOA/Lamine Traoré)
Le groupe Debademba sur scène lors du Festival "Jazz à Ouaga" au Burkina Faso, le 27 avril 2019. (VOA/Lamine Traoré)

La 27ème édition du festival Jazz à Ouaga a ouvert ses portes vendredi 26 avril dans la capitale burkinabè. Trente-six groupes et musiciens participent à l’événement.

Dès samedi, des poids lourds de la scène africaine se sont produit à Jazz à Ouaga : les burkinabè DeBademba avec sept guitaristes virtuouses et les nigériens Mamar Kassey qui tirent leur musique du répertoire peulh.

27ème édition de Jazz à Ouaga
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"C’était formidable de découvrir ce qu'est le jazz", confie Raïssa Nana. "Je suis venue par curiosité. (Pour moi c'est) un savant mélange de nos instruments traditionnels avec ceux modernes".

Abdoulaye Traoré, leader du groupe burkinabè DeBademba, lors de Jazz à Ouaga, Burkina Faso, le 27 avril 2019. (VOA/Lamine Traoré)
Abdoulaye Traoré, leader du groupe burkinabè DeBademba, lors de Jazz à Ouaga, Burkina Faso, le 27 avril 2019. (VOA/Lamine Traoré)

"Il y a tout dans le jazz", explique Abdoulaye Traoré, leader du groupe burkinabè DeBademba.

"Quand je voyage partout dans le monde, je peux jouer avec n’importe quel groupe qui m’invite. J’arrive à m’adapter. C’est grâce à cette musique africaine. C’est une grande école".

Sans conteste, le jazz a une influence africaine.

"Le blues et le jazz ça vient d’Afrique parce que ce sont des esclaves qui l'ont amené là-bas", souligne Moumouni Yacoub, chanteur de Mamar Kassey.

"Même si tu es esclave, ce qui est dans ton sang, personne ne peut l’enlever. Cela reste pour toujours. On ne peut pas t’obliger à faire une autre musique. Aujourd’hui, tous les grands musiciens, ce sont des Noirs américains parce que l’Afrique est dans leur sang et dans leurs veines".

Au regard de la situation sécuritaire précaire, les violences communautaires, les organisateurs de Jazz à Ouaga ont décidé de prôner cette année le "vivre ensemble".

Abdoulaye Diallo est le coordonnateur de Jazz à Ouaga, Burkina Faso, le 27 avril 2019. (VOA/Lamine Traoré)
Abdoulaye Diallo est le coordonnateur de Jazz à Ouaga, Burkina Faso, le 27 avril 2019. (VOA/Lamine Traoré)

"Nous vivons des moments assez terribles et on sait que la musique est thérapeutique", souligne Abdoulaye Diallo, coordonnateur de Jazz à Ouaga.

"La musique aide à sortir de ces situations difficiles, rapproche les populations et toutes les générations. Nous avons estimé que c’était important aujourd’hui dans la situation sécuritaire difficile que nous vivons. La musique est un facteur de cohésion et de vivre ensemble".

Et, décision majeure, en dépit de ce contexte sécuritaire, le programme de Jazz à Ouaga n’a pas été réduit.

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    Lamine Traoré

    Lamine Traoré est journaliste depuis près d’une dizaine d’années. Il a intégré Radio Oméga en 2013, la principale radio privée d’information au Burkina.

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