La police locale "a arrêté le premier de plusieurs délinquants mineurs dans l'affaire de l'agression sexuelle", a écrit samedi soir sur Twitter le porte-parole de la police de Chicago Anthony Gugliemi, annonçant une conférence de presse dimanche sur cette affaire.
La victime est une adolescente de 15 ans, portée disparue le 19 mars et retrouvée deux jours après. Elle a été admise dans un hôpital pour enfants tandis que les autorités ouvraient une enquête criminelle pour agression sexuelle.
Le chef de la police de Chicago, Eddie Johnson, s'est impliqué personnellement dans l'affaire après avoir été approché par la mère de la victime qui lui a montré des photos tirées d'une vidéo sur Facebook Live, sur laquelle plusieurs jeunes hommes agressent sexuellement l'adolescente, selon les médias américains.
La police de Chicago avait indiqué le 22 mars rechercher jusqu'à six suspects pour le viol de cette adolescente originaire d'un quartier défavorisé.
La vidéo du viol diffusée en direct avait attiré jusqu'à 40 spectateurs en même temps. Aucun n'a contacté la police. La vidéo a été retirée, après que la police a contacté Facebook.
Dans un communiqué, Facebook s'était refusé à commenter directement l'affaire mais avait déclaré prendre très au sérieux sa "responsabilité d'assurer la sécurité des gens sur Facebook".
Cette affaire s'inscrit dans une série d'incidents semblables dans cette ville du nord des Etats-Unis où la violence s'est répandue sur Facebook Live. Deux fusillades mortelles, dont l'une a tué un garçon de deux ans, ainsi que l'enlèvement et la torture d'un jeune homme handicapé de 18 ans avaient auparavant été filmés en direct sur le réseau social.
Avec AFP