Lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue tunisien Kais Saied, le président turc a également réaffirmé être prêt à envoyer des troupes en Libye, un pays voisin de la Tunisie, si Ankara était sollicité par le gouvernement de Fayez al Sarraj, basé à Tripoli.
Cette visite de Tayyip Erdogan à Tunis intervient un mois après la signature par la Turquie et la Libye de deux accords distincts, l'un sur les frontières maritimes en Méditerranée orientale et l'autre sur la sécurité et la coopération militaire.
La Turquie soutient le gouvernement d'union nationale (GNA) dans le conflit qui l'oppose au forces du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'est du pays, qui bénéficie de son côté du soutien de la Russie, de l'Egypte et des Emirats arabes unis.
"Nous avons discuté des mesures que nous pourrions prendre et des opportunités de coopération dans le but d'établir un cessez-le-feu en Libye dès que possible et de revenir à un processus politique", a déclaré Tayyip Erdogan.
La Turquie, tout comme les Etats-unis, se dit préoccupée par le nombre croissant de mercenaires russes au service des forces de Khalifa Haftar.
Avec Reuters