Cette mise en garde, qui concerne également l'espace aérien au-dessus du Golfe d'Oman, intervient au moment d'une poussée de fièvre entre Washington et Téhéran.
Les tensions dans la région "représentent un risque croissant pour les opérations de l'aviation civile américaine en raison de possibles erreurs de calcul ou d'identification", a écrit l'agence fédérale de l'aviation américaine, la FAA, dans ce texte daté de jeudi et diffusé tard vendredi.
Le régulateur a aussi averti que les appareils survolant la zone pourraient être confrontés à "des interférences GPS par inadvertance et à du brouillage de communications, ce qui pourrait se faire inopinément".
Les Etats-Unis ont annoncé le 5 mai le déploiement dans le Golfe du porte-avions Abraham Lincoln ainsi que de bombardiers B-52, invoquant une "menace" de l'Iran.
L'administration Trump a aussi rappelé ses diplomates non essentiels de son ambassade à Bagdad et du consulat d'Erbil (nord), jugeant que des groupes armés irakiens favorables à l'Iran constituaient une menace "imminente" contre son personnel.