Selon Jeffrey Rathke, Washington est déçu qu’Omar el-Béchir ait pu assister au sommet de l’Union africaine tenu dimanche à Johannesburg, en Afrique du Sud.
"Il y a un mandat d'arrêt international et nous sommes aussi déçus qu'aucune action n'ait été entreprise", a déclaré Rathke, selon l’AFP.
Le président soudanais est arrivé à Khartoum lundi soir, de retour de Johannesburg, en dépit d'une décision de justice sud-africaine qui lui interdisait de quitter le territoire. Il est recherché par la CPI pour des crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide au Darfour.
La CPI avait demandé à l'Afrique du Sud de procéder à son arrestation et son procureur-adjoint s'est dit déçu de la passivité du gouvernement sud-africain. "Nous sommes déçus qu'il n'ait pas été interpellé", a déclaré à l'AFP James Stewart, adjoint de la procureure Fatou Bensouda.