Pour Washington, Kinshasa doit mettre fin à ces violations de droits des opposants avant que le dialogue convoqué par le président Joseph Kabila n’ait lieu.
"Un gouvernement ne peut pas appeler au dialogue entre les composantes de la vie politique en même temps qu’il harcèle, arrête et emprisonne simultanément les personnes qui devraient y participer", s’indigne Mark Toner, porte-parole adjoint du département d’Etat américain.
"Les Etats-Unis appellent à la fin de la violence, et toutes les parties à participer à un dialogue crédible", poursuit-il.
Washington rappelle que le gouvernement de la RDC a l’obligation de protéger tous les droits de l'homme de ses citoyens qui doivent participer à la conduite des affaires publiques, et exercer leurs droits à la liberté d'expression et de réunion pacifique.
La prise de position du département d’Etat américain précise que les États-Unis étudient la possibilité d'imposer des sanctions en réponse à cette tendance croissante de la répression en RDC.