Même si respecter le cycle des élections relèvera du "défi", M. Malinowski a souligné qu’il était "important" de parvenir à une "transition démocratique au sommet en 2016, et qu'aucune mesure ne soit prise entre-temps pour rendre la transition plus difficile ou provoquer un report".
"Le dialogue devrait uniquement être concentré sur les problèmes électoraux et ne pas servir de prétexte pour retarder" les élections, a martelé M. Malinowski.
Le secrétaire d'État adjoint à la Démocratie et aux droits de l'Homme a aussi soutenu que la limite des mandats est bonne pour la démocratie et la stabilité. Une allusion à la crise meurtrière qui secoue le Burundi voisin depuis que le président Pierre Nkurunziza a décidé fin avril de briguer un troisième mandat.
"Il faut en finir avec l'ère des présidents à vie en Afrique et ailleurs", a ajouté M. Malinowski, plaidant pour le respect de la liberté de réunion et d'expression, alors que plusieurs opposants ou militants de mouvements d'indignés ont été arrêtés en RDC depuis le début de l'année.