Selon le cadre général de cet accord, l'administration Trump lèverait son interdiction d'exportation de composants électroniques américains destinés à ZTE. Et ce dernier se verrait infliger d'importantes amendes et des changements au sein de sa direction, explique le Wall Street Journal, citant des sources proches du dossier des deux parties.
>> Lire aussi : Trump reçoit le président sud-coréen avant le sommet historique avec Kim Jong Un
"Les détails doivent encore être négociés", ajoute le quotidien économique.
Ces informations sont publiées trois jours après l'annonce par les deux pays d'un "consensus" sur le commerce. Pékin a accepté de réduire le déficit commercial américain en achetant plus de biens et services américains et en ouvrant davantage son marché pour réduire le déficit des Etats-Unis.
La Chine, premier marché automobile mondial, a par ailleurs annoncé mardi qu'elle allait réduire à compter du 1er juillet ses droits de douane de 25% à 15% sur les voitures.
Dans le dossier ZTE, Washington accuse le quatrième groupe de télécommunications chinois d'avoir violé ses engagements sur des embargos commerciaux contre l'Iran et la Corée du Nord. En rétorsion, l'administration Trump avait décrété mi-avril interdire, pendant sept ans, l'exportation de composants électroniques américains comme les microprocesseurs indispensables à ses smartphones.
Face aux dommages économiques et aux pertes d'emplois, le président Donald Trump avait chargé, à la demande du président chinois Xi Jinping, son ministre du Commerce Wilbur Ross d'examiner le dossier pour trouver d'éventuelles solutions alternatives.
ZTE avait déjà été condamné en mars 2017 à 1,2 milliard de dollars d'amende. Les sanctions d'avril l'ont contraint à cesser l'essentiel de ses activités, mettant quelque 75.000 emplois en danger.
Avec AFP