"Les deux dirigeants ont convenu que les manoeuvres militaires communes américano-sud-coréennes n'auraient pas lieu durant la période olympique et que les forces armées des deux pays feraient de leur mieux pour garantir la sécurité des jeux", selon un communiqué de la présidence sud-coréenne.
D'après Séoul, cette décision a été prise mardi lors d'une conversation téléphonique entre les deux dirigeants.
M. Moon a déclaré à M. Trump que le report de ces manoeuvres contribuerait au succès des JO d'hiver "dans l'hypothèse où le Nord ne se livre pas à de nouvelles provocations", selon le communiqué.
"Le département de la Défense soutient la décision du président et ce qui est dans le meilleur intérêt de l'alliance américano-sud-coréenne", a commenté un porte-parole du Pentagone, le colonel Rob Manning.
Cette annonce intervient quelques heures après les déclarations de Donald Trump estimant que les discussions entre la Corée du Sud et la Corée du Nord étaient "une bonne chose".
Pyongyang a multiplié ces derniers mois les tirs de missiles balistiques et mené son sixième essai nucléaire. En réaction, le Conseil de sécurité de l'ONU a imposé de multiples trains de sanctions contre Pyongyang.
Mais 2018 a débuté sur une tonalité différente, avec une volonté apparente d'apaisement.
Les deux Corées ont remis mercredi en service un téléphone rouge transfrontalier fermé depuis 2016, après que le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un a évoqué une participation de son pays aux JO d'hiver en février à Pyeongchang en Corée du Sud.
Séoul a répondu à cette ouverture sur le dossier olympique en proposant la tenue de discussions de haut niveau le 9 janvier, pour la première fois depuis 2015.
Avec AFP.