Devant la presse, le chef du Pentagone a expliqué que Washington emboîtait ainsi le pas à d'autres Etats membres s'étant déjà engagés à fournir des "cyber-ressources" à l'Alliance. Il a cité le Royaume-Uni, le Danemark, les Pays-Bas et l'Estonie.
James Mattis a aussi évoqué la tentative de piratage menée en avril par le renseignement militaire russe au siège de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), une opération révélée jeudi par les Pays-Bas et qui a valu à quatre Russes d'être expulsés.
Cette tentative, a-t-il dit, prouve à quel point les attaques informatiques sont devenues "plus fréquentes, plus complexes, et plus destructrices".
Il s'exprimait au siège de l'Otan à l'occasion d'une réunion des ministres de la Défense des pays membres de l'Alliance.
La Russie a essuyé jeudi de vives critiques de l'Otan et de l'Union européenne, qui l'accusent de mener des cyberattaques de grande envergure mais aussi "des campagnes massives de désinformation", comme l'a dit souligné le chef de l'Alliance atlantique Jens Stoltenberg.
Avec AFP