"De concert avec nos alliés et partenaires, et avec la communauté internationale, les Etats-Unis rejettent la tentative d'annexion de la Crimée par la Russie et s'engagent à poursuivre cette politique tant que l'intégrité territoriale de l'Ukraine n'aura pas été rétablie", a affirmé solennellement le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo dans cette déclaration, tentant de dissiper les craintes nées du sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine le 16 juillet à Helsinki.
Le chef de la diplomatie américaine doit être auditionné mercredi après-midi par une commission du Sénat, notamment au sujet des zones d'ombre de ce sommet controversé.
Interrogé lors de sa conférence de presse avec son homologue russe, le président américain s'était alors montré incapable de critiquer la Russie, notamment sur la Crimée et le conflit en Ukraine. Et ce alors même que, avant leur tête-à-tête, Donald Trump avait laissé planer le doute sur la position américaine, n'excluant pas clairement de reconnaître l'annexion en 2014 de la Crimée par Moscou.
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Après le sommet, la Maison Blanche avait finalement martelé que Washington ne reconnaissait pas cette "tentative" d'annexion.
"Les Etats-Unis appellent la Russie à respecter les principes auxquels elle a longtemps clamé son adhésion et à mettre un terme à l'occupation de la Crimée", qui lui a valu de nombreuses sanctions occidentales et notamment américaines, a renchéri mercredi Mike Pompeo. "La Russie a agi de manière indigne d'une grande nation et a choisi de s'isoler du reste de la communauté internationale", a-t-il estimé.
Devant les sénateurs, le secrétaire d'Etat devait tenter de se montrer ferme et rassurant sur la position américaine face à la Russie.
Avec AFP