"Je pense qu'il est important que tout le monde reconnaisse que les Etats-Unis ont un bilan fantastique en termes de réduction de nos propres émissions de gaz à effet de serre. C'est quelque chose dont nous pouvons être fiers", a déclaré Rex Tillerson, lors d'une brève interaction avec la presse au département d'Etat.
"Cela s'est fait sans l'accord de Paris" signé en décembre 2015 par 195 pays, a affirmé le secrétaire d'Etat, et "je ne pense pas que nous allons modifier nos efforts pour réduire ces émissions à l'avenir".
Il a exhorté la communauté internationale "à garder cela en perspective".
Le très discret chef de la diplomatie américaine, qui était jusqu'au 31 décembre dernier PDG du géant pétrolier ExxonMobil, est réputé être opposé à la sortie des Etats-Unis de l'accord de Paris et était visiblement absent jeudi à la Maison Blanche lors de l'allocution du président Trump.
Les Etats-Unis désormais isolés sur la scène internationale après leur retrait de l'accord de l'ONU, l'Union européenne et la Chine se sont aussitôt affichées comme les nouveaux porteurs de flambeau de la diplomatie climatique.
Les réactions ont fusé des quatre coins de la planète - dans la sphère politique mais aussi économique - entre stupeur, colère et effarement, mais aussi détermination à poursuivre l'effort collectif promis à Paris.
Avec AFP