Selon Mme Parly, le secrétaire américain à la Défense lui a assuré que "l'aide que les États-Unis ont l'intention d'apporter à la force conjointe du G5 Sahel serait très significativement augmentée par rapport à ce qui avait été initialement prévu".
"Nous sommes persuadés que l'amélioration des conditions de sécurité dans la région passe d'abord par la capacité de ces États à restaurer eux-mêmes cette sécurité (...) ce qui suppose aussi que la force conjointe du G5 Sahel puisse devenir opérationnelle, qu'elle soit équipée" et "c'est à cet effet que les États-Unis ont, je le crois monsieur le ministre, décidé de renforcer leur soutien et leur aide financière", a-t-elle ajouté sans plus de détails.
"Nous soutenons les efforts conduits par la France auprès des troupes africaines et nous n'avons aucune intention de réduire ce soutien", avait auparavant commenté M. Mattis.
La force conjointe a été lancée en 2017 par le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, avec l'appui de la France, pour lutter contre les groupes terroristes qui essaiment dans le Sahel.
Jusqu'ici, Washington avait promis un appui financier de 60 millions de dollars à cette nouvelle force, sous la forme d'une aide bilatérale pour chaque pays.
Au total, la force conjointe s'est vu promettre quelque 420 millions d'euros par des donateurs internationaux. Mais les fonds tardent à arriver et empruntent des canaux multiples, à la fois multilatéraux et bilatéraux.
Avec AFP