Bradley Manning risque déjà 20 ans de prison après avoir plaidé coupable, en février, à dix des 22 chefs d’accusation retenus contre lui. Il fait face, dans le procès actuel, à d’autres chefs d’accusation, dont le plus grave, celui de collusion avec l’ennemi, et pour lequel il risque la peine de prison à perpétuité.
Agé de 25 ans, Manning a été arrêté en 2010 alors qu’il était déployé en Irak en tant qu’analyste des renseignements. Il a reconnu avoir fourni au site Wikileaks des centaines de milliers de télégrammes diplomatiques et de rapports de combat sur les guerres menées par les Etats-Unis en Irak et en Afghanistan.
Parmi ces documents, figurent des vidéos d’un raid d’hélicoptères américains ayant tué des civils à Bagdad. Il s’agit de l’une des plus importantes divulgations de documents secrets de l’histoire des Etats-Unis.
Le site Wikileaks a commencé à publier les documents fournis par Manning en 2010. Les autorités américaines parlent de plus de 700 000 rapports de combat venant d’Irak et d’Afghanistan qui ont été ainsi divulgués. Parmi les rapports diplomatiques, figuraient des évaluations candides des relations entre les Etats-Unis et divers pays, et des comptes rendus de conversations confidentielles entre des diplomates américains et des responsables étrangers.
Lundi, le procureur militaire a accusé Bradley Manning d’avoir systématiquement collecté des milliers de pages d’informations secrètes et de les avoir diffusées sur Internet, entre les mains de l’ennemi. «C’est ce qui arrive lorsque l’arrogance croise l’accès à l’information sensible», a-t-il lancé.
En février, Bradley Manning avait dit à un juge militaire qu’il a divulgué les documents secrets pour exposer le mépris pour les vies humaines en Irak et en Afghanistan. Le juge avait accepté son plaidoyer et réduit de moitié les chefs d’accusation retenus contre lui.
Toutefois, le procureur a décidé d’engager la procédure de cour martiale sur la base des chefs d’accusation incluant la violation de l’Espionage Act, la loi contre l’espionnage, et le Computer Fraud and Abuse Act, la loi sur la fraude et les abus par Internet. Le procès devrait durer tout l’été.
Agé de 25 ans, Manning a été arrêté en 2010 alors qu’il était déployé en Irak en tant qu’analyste des renseignements. Il a reconnu avoir fourni au site Wikileaks des centaines de milliers de télégrammes diplomatiques et de rapports de combat sur les guerres menées par les Etats-Unis en Irak et en Afghanistan.
Parmi ces documents, figurent des vidéos d’un raid d’hélicoptères américains ayant tué des civils à Bagdad. Il s’agit de l’une des plus importantes divulgations de documents secrets de l’histoire des Etats-Unis.
Le site Wikileaks a commencé à publier les documents fournis par Manning en 2010. Les autorités américaines parlent de plus de 700 000 rapports de combat venant d’Irak et d’Afghanistan qui ont été ainsi divulgués. Parmi les rapports diplomatiques, figuraient des évaluations candides des relations entre les Etats-Unis et divers pays, et des comptes rendus de conversations confidentielles entre des diplomates américains et des responsables étrangers.
Lundi, le procureur militaire a accusé Bradley Manning d’avoir systématiquement collecté des milliers de pages d’informations secrètes et de les avoir diffusées sur Internet, entre les mains de l’ennemi. «C’est ce qui arrive lorsque l’arrogance croise l’accès à l’information sensible», a-t-il lancé.
En février, Bradley Manning avait dit à un juge militaire qu’il a divulgué les documents secrets pour exposer le mépris pour les vies humaines en Irak et en Afghanistan. Le juge avait accepté son plaidoyer et réduit de moitié les chefs d’accusation retenus contre lui.
Toutefois, le procureur a décidé d’engager la procédure de cour martiale sur la base des chefs d’accusation incluant la violation de l’Espionage Act, la loi contre l’espionnage, et le Computer Fraud and Abuse Act, la loi sur la fraude et les abus par Internet. Le procès devrait durer tout l’été.