"Nous nous préparons pour recevoir, dès qu'elles y seront disposées, les parties (belligérantes) en Suède", a déclaré Margot Wallström, citée par l'agence TT.
"Nous nous en remettons à Martin Griffiths [l'émissaire des Nations Unies] en espérant que cela se fera, c'est indispensable pour tous ceux qui souffrent de la faim et meurent au Yémen", a ajouté la ministre.
"Il est grand temps de s'engager sur la voie des pourparlers de paix", a-t-elle poursuivi, disant espérer que de telles consultations puissent avoir lieu avant la fin du mois de novembre.
La guerre au Yémen oppose des forces pro-gouvernementales aux rebelles Houthis, soutenus par l'Iran et qui se sont emparés en 2014 et 2015 de vastes régions du pays.
En mars 2015, une coalition sous commandement saoudien est intervenue militairement au Yémen en soutien aux forces pro-gouvernementales.
Depuis 2015, la guerre a fait quelque 10.000 morts et provoqué selon l'ONU la pire crise humanitaire au monde.
Une vive bataille sévit depuis juin dans la région du port stratégique de Hodeida, faisant des centaines de morts.
Washington, Londres et Paris, ainsi que le secrétaire général de l'ONU, ont appelé à la cessation des hostilités et à la reprise des négociations pour mettre fin à la guerre.
Martin Griffiths avait annoncé fin octobre qu'il souhaitait réunir les différentes parties en Suède au mois de novembre, après avoir tenté sans succès en septembre d'organiser des négociations à Genève.
"Il est grand temps que ces pourparlers de paix aient enfin lieu", a souligné la cheffe de la diplomatie suédoise.
Avec AFP