"J'aimerais saluer la coopération et le soutien que notre équipe d'enquêteurs a reçu jusque-là, qui a permis l'arrestation de deux suspects", a déclaré Godwin Matanga lors d'un discours à des policiers à Bulawayo (sud), théâtre de l'attentat.
"Nous continuerons notre travail tant que tous les responsables de cet acte odieux ne seront pas arrêtés et traduits devant la justice", a ajouté le patron de la police nationale.
M. Matanga n'a donné aucun détail sur l'identité ou les faits reprochés aux deux suspects.
Deux autres personnes avaient déjà été arrêtées la semaine dernière en lien avec l'attentat, a rapporté la presse locale, mais elles ont été remises en liberté.
Le 23 juin, une grenade a explosé à la fin d'une réunion électorale de M. Mnangagwa, candidat du parti au pouvoir à l'élection présidentielle du 30 juin, qui se tenait à Bulawayo, considérée comme un bastion de l'opposition.
La déflagration a tué deux membres de la sécurité présidentielle et des dizaines d'autres personnes, dont les deux vice-présidents du pays, légèrement atteints.
L'attentat - une première dans l'histoire contemporaine du Zimbabwe - n'a pas été revendiqué. Mais le chef de l'Etat, au pouvoir depuis novembre, a mis en cause les partisans de sa rivale, Grace Mugabe, l'ancienne première dame.
M. Mnangagwa a succédé en novembre à Robert Mugabe, contraint de démissionner sous la pression de l'armée et du parti au pouvoir après trente-sept ans au pouvoir.
Il est donné favori pour la présidentielle du 30 juillet.
Avec AFP