Il faut laisser le temps au nouveau ministre de la Santé de s'installer pour qu'il puisse répondre aux revendications, a expliqué Enock Dongo, président de l'Association des infirmiers du Zimbabwe (ZINA) qui représente 15.000 professionnels.
Le vice-président Constantino Chiwenga, un général à la retraite, a été nommé à ce poste en août. Son prédécesseur avait dû partir après des accusations de corruption sur un important contrat pour l'achat de tests et de matériel de protection contre le coronavirus.
"Nous avons encouragé nos adhérents à retourner au travail pour laisser une chance au ministre. Il a écouté nos revendications, a reconnu qu'il s'agissait d'exigences raisonnables et a promis d'y répondre", a-t-il expliqué.
La grève avait commencé en juin dans un contexte d'inflation galopante -- aujourd'hui à plus de 800% -- qui a drastiquement réduit les salaires. Les infirmiers avaient ensuite été rejoints par de nombreux médecins, en pleine crise du coronavirus.
Selon les derniers chiffres disponibles, le pays a recensé 208 morts pour un peu plus de 7.000 cas.