"Les violences ou les mauvais comportements de nos forces de sécurité sont inacceptables (...) le chaos et l'insubordination ne seront pas tolérés. Les fautes feront l'objet d'une enquête, s'il le faut des têtes tomberont", a assuré M. Mnangagwa sur Twitter.
Au moins 12 personnes ont été tuées et 78 blessées par balle la semaine dernière, selon le Forum des ONG des droits de l'homme au Zimbabwe, une coalition d'organisations de la société civile.
Les autorités n'ont jusque-là évoqué officiellement qu'un bilan de 3 morts, dont un policier.
Les ONG ont également recensé plus de 240 cas de violences, de tortures, d'arrestations arbitraires visant les adversaires du ou des organisateurs présumés de la grève générale qui a paralysé le pays au début de la semaine dernière.
A l'étranger, l'Union européenne, les Etats-Unis ou les Nations unies ont reproché aux forces de sécurité un "recours excessif à la force" en réponse aux manifestations.
Cette fronde a contraint M. Mnangagwa à écourter une tournée à l'étranger. Le chef de l'Etat est rentré tard lundi soir à Harare.
Avec AFP