Le ministre congolais de l'Information, Lambert Mende, a déclaré au service anglais de la VOA, lundi, que les rebelles doivent s'engager à mettre en œuvre une série de mesures visant à démobiliser leurs combattants.
Les troupes congolaises et les rebelles du M23 ont poursuivi, lundi, leurs affrontements près de la frontière ougandaise, malgré les appels à un cessez-le-feu du chef du groupe rebelle.
Les Nations Unies et les autorités congolaises disent que quatre civils ont été tués par les bombardements dans la ville frontalière congolaise de Bunagana. Celle-ci a été reprise par des soldats congolais la semaine dernière, mais certains rebelles seraient toujours positionnés dans les collines avoisinantes.
Dimanche, le chef du M23, Bertrand Bisimwa, a dit qu'il veut conclure un accord de cessez-le-feu pour permettre la poursuite des négociations de paix avec le gouvernement à Kampala.
Toutefois, le ministre congolais de l'Information, Lambert Mende, a déclaré au service anglais de la VOA, lundi, que les rebelles doivent s'engager à mettre en œuvre une série de mesures visant à démobiliser leurs combattants.
Le M23 doit clairement annoncer, non pas un cessez-le-feu, mais la fin de la rébellion armée qu’il a lancée il y a 20 mois, a déclaré M. Mende, ajoutant: « c’est la première chose qui doit être faite. »
Faisant état des récents gains de l'armée sur le terrain, le ministre Lambert Mende a fait savoir que les combats seront terminés dans quelques jours.
Le groupe rebelle du M23 est constitué de combattants qui avaient rejoint l’armée congolaise à la suite d’un accord de paix de 2009, mais qui ont, plus tard, fait défection après s'être plaints de mauvais traitements.
Dans une interview accordée au service anglais de la VOA, le leader du M23, Bertrand Bisimwa, a fait savoir que les rebelles se battent pour la sécurité. « Dans la partie orientale du Congo, il y a beaucoup de groupes, des groupes étrangers, qui tuent, qui violent, et nous ne pouvons pas continuer à accepter cela », a-t-il déclaré.
Les Nations unies font pression sur les deux parties pour qu’elles s'entendent sur un accord de paix, dans le cadre des efforts visant à stabiliser la RDC.
Les Nations Unies et les autorités congolaises disent que quatre civils ont été tués par les bombardements dans la ville frontalière congolaise de Bunagana. Celle-ci a été reprise par des soldats congolais la semaine dernière, mais certains rebelles seraient toujours positionnés dans les collines avoisinantes.
Dimanche, le chef du M23, Bertrand Bisimwa, a dit qu'il veut conclure un accord de cessez-le-feu pour permettre la poursuite des négociations de paix avec le gouvernement à Kampala.
Toutefois, le ministre congolais de l'Information, Lambert Mende, a déclaré au service anglais de la VOA, lundi, que les rebelles doivent s'engager à mettre en œuvre une série de mesures visant à démobiliser leurs combattants.
Faisant état des récents gains de l'armée sur le terrain, le ministre Lambert Mende a fait savoir que les combats seront terminés dans quelques jours.
Le groupe rebelle du M23 est constitué de combattants qui avaient rejoint l’armée congolaise à la suite d’un accord de paix de 2009, mais qui ont, plus tard, fait défection après s'être plaints de mauvais traitements.
Dans une interview accordée au service anglais de la VOA, le leader du M23, Bertrand Bisimwa, a fait savoir que les rebelles se battent pour la sécurité. « Dans la partie orientale du Congo, il y a beaucoup de groupes, des groupes étrangers, qui tuent, qui violent, et nous ne pouvons pas continuer à accepter cela », a-t-il déclaré.
Les Nations unies font pression sur les deux parties pour qu’elles s'entendent sur un accord de paix, dans le cadre des efforts visant à stabiliser la RDC.