Congo-Brazzaville : réaction des Etats-Unis au référendum du 25 octobre

Le président congolais Denis Sassou NGuesso

Dans un communiqué du Département d’Etat daté du 6 octobre 2015, le porte-parole Mark Toner a déclaré que les Etats-Unis ont noté avec préoccupation la décision du président de la République du Congo Denis Sassou N’Guesso de tenir un référendum sur une nouvelle constitution qui contournerait les limitations du nombre actuel des mandats et lui permettrait de se représenter à la fin de son mandat en 2016.

Comme l’a dit le président Obama dans son discours à l’Union africaine, Nelson Mandela et George Washington « ont forgé un legs durable non seulement à cause de ce qu’ils ont fait au pouvoir, mais aussi parce qu’ils étaient prêts à quitter le pouvoir et à transférer le pouvoir pacifiquement. »

Le président Obama avait aussi souligné que lorsqu’un « leader essaie de changer les règles du jeu en milieu de jeu rien que pour rester au pouvoir, il y a risque d’instabilité et de troubles – comme nous l’avons vu au Burundi. Et c’est souvent la première étape vers un chemin périlleux. »

Les Etats-Unis réitèrent que des transitions régulières, pacifiques, et démocratiques offrent un mécanisme dynamique et sain aux citoyens pour tenir leurs leaders politiques responsables de leurs actes et promouvoir une stabilité à long terme. Aucune démocratie n’est bien servie quand son leader modifie sa constitution à des fins personnelles ou politiques, conclut le communiqué du Département d’Etat américain.