Les manifestants, qui étaient une vingtaine, ont dénoncé la Francophonie, l'assimilant à "une forme de colonisation mentale", mais surtout le fait que la secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) soit l'ancienne ministre rwandaise Louise Mushikiwabo.
Kinshasa doit accueillir du 28 juillet au 6 août la 9e édition des Jeux de la Francophonie.
"Notre pays est agressé, on ne peut pas festoyer aux Jeux et en même temps observer les massacres", a déclaré à la presse Josué Bung, du mouvement "Sang Lumumba".
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"Le Rwanda n'est pas un pays francophone (...) Comment une Rwandaise peut-elle coordonner les Jeux de la Francophonie?", s'est-il indigné, avant de lire un mémorandum qualifiant la tenue de ces jeux en RDC de "provocation" et d'"humiliation" pour les Congolais.
Le jeune militant et les autres organisateurs de la manifestation ont ensuite été embarqués par la police, sans violence.
A l'appel des mêmes mouvements, des manifestants, brandissant des drapeaux russes, avaient protesté début mars dernier devant l'ambassade de France contre la venue à Kinshasa du président français Emmanuel Macron.
La RDC accuse le Rwanda de soutenir la rébellion du M23 ("Mouvement du 23 mars", groupe armé majoritairement tutsi), un soutien démenti par Kigali mais corroboré par des experts de l'ONU.