Le général Sylvain Ekenge, porte-parole des Forces armées de la RDC, mentionne des Congolais et des étrangers parmi les assaillants mis hors d’état de nuire.
"La tentative de coup d'Etat étouffée dans l'oeuf" à Kinshasa en République démocratique du Congo, a été menée dimanche par des Congolais et des étrangers, qui ont été tous "mis hors d'état de nuire, leur chef y compris", a déclaré dimanche à la télévision d'Etat le général major Sylvain Ekenge.
Le porte-parole de l'armée congolaise ne précise pas la nationalité de ces étrangers.
Mais des images de personnes arrêtées postées sur la toile montrent un homme sur qui les soldats ont récupéré un passeport américain et un autre avec un passeport canadien.
L’ambassadrice américaine en poste à Kinshasa a réagi sur Twitter affirmant être choquée par les événements de dimanche matin et très préoccupée par les informations faisant état de citoyens américains prétendument impliqués.
"Soyez assurés que nous coopérerons avec les autorités de la RDC dans toute la mesure du possible alors qu’elles enquêtent sur ces actes criminels et tiennent pour responsables tout citoyen américain impliqué dans des actes criminels," écrit Lucy Tamlyn sur X.
Des sources proches de la présidence soutiennent que l’armée a tué le leader des assaillants, un nommé Christian Malanga, qui déclarait, accompagné de sa troupe en treillis, sur une vidéo depuis le palais de la nation, le bureau officiel du Chef de l’Etat, avoir mis fin au régime du président Félix Tshisekedi car le peuple Congolais a longtemps souffert.