Nasrallah tué par Israël: une "mesure de justice", selon Biden et Harris

Des manifestants tiennent des photos de Hassan Nasrallah, chef défunt du groupe libanais Hezbollah, lors d'une veillée de protestation dans la ville de Sidon, dans le sud du Liban, le 28 septembre 2024. (Photo de Mahmoud ZAYYAT / AFP)

L'assassinat du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans une frappe de l'armée israélienne près de Beyrouth est "une mesure de justice", ont jugé samedi le président américain Joe Biden et sa vice-présidente Kamala Harris.

Hassan Nasrallah était un "terroriste avec du sang américain sur les mains", a déclaré la candidate démocrate à l'élection présidentielle américaine de novembre.
"Je soutiendrai toujours le droit d'Israël à se défendre contre l'Iran et les groupes terroristes soutenus par l'Iran comme le Hezbollah, le Hamas et les houthis", a-t-elle ajouté.
Joe Biden a précisé avoir demandé la veille au Pentagone de "renforcer le dispositif de défense des forces militaires américaines au Moyen-Orient" afin de "réduire le risque d'une guerre régionale de grande ampleur".
"Notre objectif est de désamorcer les conflits en cours à Gaza et au Liban par des moyens diplomatiques", a-t-il encore ajouté, en appelant à la conclusion d'un accord permettant aux habitants "de rentrer chez eux en Israël et dans le sud du Liban".

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Le département d'État américain a par ailleurs ordonné samedi le départ des familles des employés de son ambassade au Liban "en raison de la situation sécuritaire volatile et imprévisible à Beyrouth", la capitale du pays. Il a aussi exhorté les citoyens américains "à quitter le Liban tant que des options commerciales demeurent disponibles".
Hassan Nasrallah, considéré comme l'homme le plus puissant du Liban, a été tué vendredi par une frappe israélienne en banlieue sud de Beyrouth. Le Hezbollah a ouvert un front contre Israël au début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque le 7 octobre 2023 contre Israël menée par le Hamas palestinien, son allié.
Israël affirme agir pour faire cesser les tirs du Hezbollah vers le nord de son territoire, frontalier du sud du Liban, et permettre ainsi le retour de dizaines de milliers d'habitants contraints à la fuite.