A Bangui, réactions mitigées après l'annonce du retrait de la force Sangaris

Des soldats de la force Sangaris avec un habitant de Bangui, le 1er juin 2014. (AP Photo/Jerome Delay)

Freeman Sipila, notre correspondant sur place, a pris le pouls de la capitale centrafricaine.

La force française Sangaris devra se retirer de la Centrafrique d’ici le mois d’octobre prochain, annonce faite la semaine dernière par le président François Hollande.

Après trois années d’intervention pour empêcher le chaos en Centrafrique, cette nouvelle ne surprend plus personne dans les rues de Bangui.

La force française, déployée dans le pays au plus fort de la crise, est intervenue à plusieurs reprises pour empêcher des violences ou neutraliser des groupes d’hommes armés hostiles à la sécurité des civils. Dans le milieu politique, l’on s'abstient de tout commentaire en attendant de voir l’évolution de la situation.

Pour Gervais LAKOSSO, coordonnateur du groupe de travail de la Société civile centrafricaine, les forces françaises ont contribué à la détérioration du climat sécuritaire en Centrafrique.

Par contre, un fonctionnaire centrafricain qui a requis l’anonymat éprouve un sentiment de regret à l’annonce du retrait des troupes françaises de Sangaris.

Fort de 2 500 hommes entre 2013 et 2014, aujourd’hui l’effectif de la Sangaris est réduit à moins de 500 hommes.

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Reportage de Freeman Sipila, correspondant VOA Afrique à Bangui