Au marché grand Yoff, bondé de monde en ce début du mois de ramadan, l'heure est aux courses car les garde-manger doivent être bien fournis.
"Les prix des denrées sont en hausse. Surtout les légumes et le poisson. Ils ont attendu le ramadan pour revoir à la hausse les prix. C'est inadmissible!", peste une Sénégalaise.
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Un autre marché, une même situation. Au marché Castor, les prix des denrées sont aussi chers comme le confie Mariame Diouf. Elle demande aux commerçants d’être sensibles à la précarité des ménages et de revoir les prix à la baisse en cette période de ramadan.
"Franchement tout est cher. J'implore le Tout-Puissant qu'il nous aide par la grâce du ramadan de nous permettre d'avoir de quoi nous nourrir. Le riz et l'huile coûtent très chers", dit-elle d’un air désolé.
Aucune raison ne semble justifier une hausse des prix.
Pour sa part, l’Association nationale des commerçants "Unacois yessal" exhorte ses membres à faire preuve de plus de compassion et de responsabilité en cette période de ramadan.
Cheikhou Cissé, le président de la structure, affirme qu’ils ont demandé aux membres de "ne pas augmenter les prix des denrées alimentaires en cette période de préparatif du Ramadan. Ils ne doivent pas aussi vendre de la marchandise périmée ou encore de la fraude. Nous savons que le marché sera bien approvisionné, c'est une assurance des autorités et donc il n’y a pas de raison d'augmenter les prix", explique-t-il.
Des propos confirmés par Oumar Diallo, directeur du commerce intérieur, qui indique que les autorités ont fait le nécessaire pour la stabilité des prix. Selon lui, il y aura assez de denrées de première nécessité pendant et après le Ramadan.
"Nous pouvons vous assurer qu'il n’y aura pas de pénurie de denrées de première nécessité durant le ramadan et même après", a-t-il précisé.
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