Les accusations de collusion avec la Russie sont de "fausses informations" selon Trump

Le président Donald Trump, à gauche, est assis avec Paul Ryan à Capitol Hill à Washington, le 16 mars 2017.

L'administration Trump a affirmé que "rien" n'avait changé et qu'il n'existait "aucune preuve" après la confirmation par le FBI de l'existence d'une enquête sur une éventuelle coordination entre des membres de l'équipe de campagne de Donald Trump et la Russie.

(L'ancien directeur du renseignement) "James Clapper et d'autres ont jugé qu'il n'y avait aucune preuve de collusion entre le président des Etats-Unis et la Russie. Cette histoire, ce sont des fausses informations, et tout le monde le sait!", a-t-il tweeté.

Le président américain a également enjoint le Congrès et le FBI, qui ont chacun lancé des enquêtes indépendantes sur ces allégations, de s'intéresser au "vrai sujet" selon lui: "la fuite d'informations classifiées".

"Il faut trouver l'auteur des fuites maintenant!", a-t-il tonné au cours d'une série de tweets matinaux dont il est coutumier.

"Les démocrates ont fabriqué cette histoire russe pour excuser leur épouvantable campagne" électorale, a-t-il ajouté.

La Commission du renseignement de la Chambre des représentants a tenu ce lundi une audience publique au cours de laquelle le chef du FBI, James Comey et son homologue de l'agence de surveillance des communications NSA, Mike Rogers, ont été interrogés sur les relations entre la Russie et le camp Trump.

"Aucune preuve", dit la Maison Blanche

"Rien n'a changé", a indiqué un responsable de la Maison Blanche par écrit, sous couvert d'anonymat.

"Les hauts responsables du renseignement sous Barack Obama ont officiellement confirmé qu'il n'existait AUCUNE PREUVE de collusion et il n'y a PAS DE PREUVE d'un scandale Trump-Russie", a-t-il ajouté.

Scène extrêmement surprenante, alors même que l'audition devant le Congrès du directeur du FBI James Comey et du directeur de l'agence d'écoutes NSA Mike Rogers, se poursuivait, Donald Trump commentait en direct, via son compte officiel (@POTUS), les débats.

"La NSA et le FBI disent au Congrès que le Russie n'a pas influencé de le processus électoral", a-t-il notamment écrit, en contradiction frontale avec les témoignages des deux hauts responsables.

Alors que le président américain continue de qualifier de "fake news" ("fausses informations") les soupçons de collusion entre certains de ses proches et Moscou, James Comey a fait une exception à la politique de silence du FBI pour confirmer que ses enquêteurs s'intéressaient à ce volet de la complexe affaire russe, qui empoisonne le début du mandat du milliardaire.

Mais il s'est refusé à citer des noms ou à s'avancer sur la teneur des communications entre certains personnages de la galaxie Trump et des Russes.