Sedi Sediqqi a ajouté que l’accent est maintenant mis sur « l’aide aux civils de Kunduz », tout en s’assurant que les Taliban ne seront plus en mesure d’y causer des « troubles sécuritaires »
Des habitants de la ville ont, de leur côté, dit aux journalistes que les forces de sécurité afghanes contrôlaient la ville. Mais les Taliban le démentent, et leur porte-parole a dit que les insurgés islamistes se sont plutôt emparés de territoires autour de Kunduz pendant la nuit.
Selon l’AFP, le vice-ministre de l'Intérieur, Ayoub Salangi a affirmé que Kunduz a été reprise à la faveur d'une "opération spéciale".
Mais d'après un habitant joint par la même agence de presse des combats sporadiques se déroulaient toujours jeudi matin dans certains quartiers, et les corps sans vie de combattants talibans jonchaient les rues de la ville.
L'occupation de Kunduz par les talibans, une première depuis 2001, a poussé des milliers d'habitants à s'enfuir face à la perspective d'un retour au régime fondamentaliste que les miliciens islamistes avaient mis en place à l'époque où ils dirigeaient l'Afghanistan (1996-2001).
C'est aussi un très sérieux revers pour le président afghan Ashraf Ghani, en place depuis tout juste un an, et pour les forces de sécurité afghanes, seules en première ligne depuis la fin de la mission de combat de l'Otan en décembre dernier, rappelle l’AFP.
Avec AFP