"Air burkina a appartenu à l'Etat pendant plus de 30 ans, ensuite elle a été privatisée, rachetée par Aga Khan. Aujourd'hui le groupe a decidé de céder ses actions à 1 franc symbolique. Nous reprenons une compagnie sans dette, une compagnie sans problème, maintenant c'est à nous d'insufler un dynanmisme pour assurer la continuité", a déclaré Souleymane Soulama, le ministre des transports au Burkina Faso.
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Du côté des travailleurs, la nouvelle a été bien accueillie.
"Dans notre grande joie, l'Etat a decidé de reprendre la compagnie, on a donc foi qu'elle ira de l'avant. Notre défi sera de booster le secteur e-commerce qui connait un taux de pénétration très bas", explique Natalie Zongo, du service e-commerce.
Pour Alain Ouattara, informaticien, "la crainte était de voir la compagnie fermer. Je me bats pour pouvoir maintenir ma fonction et le fait de savoir que c'est l'Etat qui en est propriétaire cela booste le sentiment patriotique et je suis sûr qu'on aura de meilleurs résultats".
Quant à Maggy Leslie, chargée de communication, c'est un grand ouf de soulagement.
"Quand le groupe Aga Khan a quitté Air Mali, Air Ouganda, ces compagnies ont été fermées, mais nous à Air burkina, nous avons eu de la chance c'est pour celà que nous sommes contents et heureux de pouvoir travailler avec l'Etat dans cette transition car nous savons que l'Etat est à la recherche d'un repreneur", souligne-t-elle.
De retour de son voyage en Arabie Saoudite, Roch Kaboré a déclaré qu'il avait "eu des échanges avec Qatar Airways pour voir dans quelle mesure on peut avoir une coopération d'ici la fin de l'année".
Zoumana Wonogo, correspondant à Ouagadougou