Ceferin, qui est âgé de 51 ans, avait été élu en septembre 2016 en remplacement de Michel Platini, suspendu de toute activité liée au football. Seul candidat, il a été réélu jeudi par acclamation.
"Que va-t-il se passer maintenant ? C'est la question que beaucoup se posaient quand j'ai été élu il y a deux ans et demi. C'était une question légitime et pertinente et je me la suis posée moi-même. C'était un peu un saut dans l'inconnu", a reconnu le Slovène avant son élection.
Lire aussi : Le président de la FIFA seul candidat à sa succession"Le football était alors touché, au plan européen et au plan mondial, par la plus grave crise de gouvernance de son histoire. Mais vous avez placé votre confiance en un quasi-inconnu. Une crise est avant tout une occasion unique pour changer, pour changer pour le meilleur. Et la première chose que nous voulions faire et que nous avons fait a été de retrouver l'unité perdue", a-t-il ajouté.
Une fois élu, Ceferin a assuré que l'UEFA serait "une source d'idées constructives pour la Fifa, et pas une source d'opposition".
"Nous sommes prêts à travailler avec la Fifa pour que le football reste le sport N.1", a-t-il ajouté, alors que les instances européenne et mondiale s'opposent sur divers projets portés par la Fifa, notamment une Coupe du monde des clubs élargie de 7 à 24 clubs et une Ligue mondiale des nations.
Le patron de l'UEFA a également déclaré que la confédération européenne allait travailler "main dans la main avec l'ECA (le syndicat européen des clubs, ndlr) pour les compétitions de clubs de l'avenir et pour qu'elles restent ouvertes".
"On fera tout notre possible pour avoir le Mondial-2030 sur notre continent, 12 ans après le grand succès qu'a été la Coupe du Monde en Russie", a-t-il par ailleurs déclaré.