Aubameyang risque 50.000 euros d'amende pour sa publicité déguisée pour Nike

Pierre Emerick Aubameyang célèbre son but lors du match d’ouverture de la CAN 2017 contre la Guinée-Bissau, au stade de l’Amitié de Libreville, Gabon, 14 janvier 2014.

Le buteur de Dortmund Pierre-Emerick Aubameyang pourrait se voir infliger par son club une amende de 50.000 euros pour avoir mis en vedette son équipementier personnel Nike samedi, concurrent de l'équipementier du Borussia, Puma, rapporte lundi le quotidien populaire Bild.

Le facétieux Gabonais s'est attiré les foudres de ses dirigeants en célébrant un but samedi contre Schalke (1-1) avec un masque de catcheur. Le masque en lui-même ne porte pas de marque, mais c'est le même masque qu'Aubameyang porte dans une publicité pour Nike, et le rapprochement a rapidement été fait.

L'opération publicitaire cachée a été très peu appréciée par Puma, qui équipe le club et en est actionnaire minoritaire (5%). D'autant qu'Aubameyang avait déjà été rappelé à l'ordre en mars pour avoir joué avec le logo de Nike dessiné sur son crâne.

Le patron du Borussia Hans-Joachim Watzke a également mal pris la plaisanterie : "Il n'est pas acceptable que nous soyons forcés de promouvoir les intérêts économiques de Nike de cette façon. Notre partenaire est Puma", a-t-il martelé, cité par Bild, avant d'attaquer Nike : "Ce comportement est indigne d'une grande entreprise (...) Ça va peser sur notre relation".

Puma a publié dimanche un communiqué affirmant : "Nous sommes convaincus que le Borussia Dortmund tirera les conséquences correctes de cet incident", laissant entendre qu'une sanction contre Aubameyang serait bienvenue.

Cet incident va alimenter les spéculations sur un possible départ d'Aubameyang en fin de saison. Le Gabonais, actuel meilleur buteur de la Bundesliga avec 24 buts (à égalité avec Lewandowski, du Bayern) est sous contrat avec Dortmund jusqu'en 2020, mais il a plusieurs fois affirmé qu'il rêvait de jouer au Real Madrid et que 27 ans était un bon âge pour tenter l'aventure.

Avec AFP