L'administration du président américain Donald Trump avait annoncé début mars des tarifs douaniers complémentaires de 25% sur les importations d'acier et de 10% sur celles d'aluminium. La mesure avait provoqué un tollé international.
La Chine avait décidé d'imposer en retour en avril des taxes additionnelles de 15 à 25% sur trois milliards de dollars d'importations américaines.
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L'Union européenne, la Turquie, le Canada et le Mexique ont également annoncé ces derniers mois des droits de douane punitifs visant des produits "made in USA".
"Nous avons envoyé une demande d'indemnisation et de consultation aux États-Unis, conformément aux règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), mais ils n'ont pas daigné répondre", a indiqué mercredi le ministère chinois du Commerce dans un communiqué.
"La Chine est contrainte de prendre des mesures supplémentaires afin de contrebalancer les pertes chinoises entraînées par les mesures américaines sur l'acier et l'aluminium, et de protéger ses droits et intérêts légitimes", a souligné le ministère, sans préciser quelle serait la nature des mesures punitives.
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Washington a annoncé lundi avoir saisi l'OMC pour contester les mesures de rétorsion prises par les pays étrangers et l'UE.
Les droits de douane américains "sont justifiés par les accords internationaux que les Etats-Unis et leurs partenaires commerciaux ont approuvés", a déclaré le représentant américain au commerce, Robert Lighthizer. Il a par contre estimé que les taxes douanières de représailles ne trouvent aucun fondement dans les règles du commerce international.
Avec AFP