Amnesty International dénonce la torture au Burundi

(AP)

Le rapport d’Amnesty, intitulé « Dites-moi ce que je dois avouer », porte sur les sévices infligés par les forces de police et le service des renseignements burundais depuis avril 2015.

Dans un nouveau rapport, l’ONG de défense des droits humains Amnesty International dénonce la torture au Burundi. Parmi les sévices évoqués par Amnesty International : les coups de barres de fer et les brûlures à l’acide, des pratiques qui, selon l’ONG, visent à extorquer des aveux et à réduire au silence la dissidence.

Le rapport d’Amnesty, intitulé « Dites-moi ce que je dois avouer », porte sur les méthodes employées par les forces de police et le service des renseignements burundais depuis avril 2015. Il repose sur des témoignages de victimes et met en évidence une forte hausse du recours à la torture au Burundi suite à la décision controversée du président Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat.

« Les témoignages que nous avons reçus sont aussi terribles qu’inquiétants, car la torture et les autres formes de mauvais traitements sont prohibés par la Constitution du Burundi et par les traités régionaux et internationaux auxquels le pays est partie, a déclaré Sarah Jackson, directrice adjointe pour l’Afrique de l’Est à Amnesty International.

« Le gouvernement doit mettre fin de toute urgence », à ces crimes, et sévir contre tous les responsables présumés des sévices, ajoute-t-elle dans un communiqué