"J'ai la réputation de pouvoir très rapidement inverser la tendance dans un club, mais je considère que je suis bien plus que ça (...) Je peux inverser le cours des choses et, pour ce faire, je vais commencer par faire connaissance avec l'encadrement et l'équipe pour entamer cette odyssée", a déclaré le successeur de Roy Hodgson, démissionnaire après l'élimination de l'Angleterre par l'Islande en huitième de finale de l'Euro-2016.
Nommé vendredi pour deux ans, l'entraîneur à la tête de Sunderland la saison passée, a la lourde tâche de faire oublier les désillusions répétées des Three Lions ces dernières années.
"Je corresponds au poste, j'espère, et j'ai de l'expérience à partager et pour pousser l'équipe et moi-même", a ajouté le technicien âgé de 61 ans.
"Le management humain est mon point fort", a assuré Allardyce. "Un, je veux que les joueurs s'amusent, deux, les rendre meilleurs qu'ils ne le sont déjà. "Quel est mon style ? Pragmatique (...) Ma technique d'entraînement, c'est de gagner des matches", a-t-il dit.
Mais, "pour que ce voyage soit couronné de succès, il faudra que tout le monde pousse dans le même sens", a continué l'ancien entraîneur de West Ham, Bolton, Blackburn et Newcastle.
Enfin, l'ancien défenseur n'a pas souhaité s'exprimer sur le maintien du capitaine Wayne Rooney (30 ans) en sélection, très critiqué par la presse anglaise après l'Euro.
"Il est bien trop tôt pour prédire quoi que ce soit et je ne vais pas prendre de décision tant que je n'ai pas rencontré les joueurs et l'encadrement", a affirmé Allardyce, détendu.
L'entraîneur anglais a été nommé par la Fédération anglaise dix ans après une première tentative : en 2006, la Fédération lui avait préféré Steve McLaren pour succéder au Suédois Sven-Goran Eriksson.
Avec AFP