Fille de l'ancien président angolais Jose Eduardo dos Santos, elle est soupçonnée par la justice et les autorités angolaises d'importants détournements de fonds publics, récemment évalués à 5 milliards de dollars.
Jeudi, le procureur général d'Angola a indiqué qu'il n'excluait pas de délivrer un mandat d'arrêt contre la milliardaire de 47 ans, qui a toujours nié les allégations la visant.
Lire aussi : Un mandat d'arrêt contre Isabel dos Santos est possible pour la justice angolaiseCette éventualité est "manifestement injustifiée", a réagi Isabel dos Santos dans un communiqué publié vendredi sur sa page Facebook.
Elle a insisté sur sa "disponibilité à collaborer", via ses avocats, avec les justices angolaise et portugaise tout en affirmant ne "pas avoir reçu de demande spécifique" en ce sens.
La procédure qui la vise est basée sur des documents "faux et/ou grossièrement contrefaits", a-t-elle encore assuré, se disant victime d'une campagne de "diffamation".
En décembre, un juge civil de Luanda a ordonné le gel des comptes bancaires et des actifs d'Isabel dos Santos et de son époux d'origine congolaise, Sindika Dokolo, dans une pléiade de sociétés angolaises.
Un mois plus tard, le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) a publié une enquête, les "Luanda Leaks", qui l'accuse sur la foi de documents piratés d'avoir "siphonné les caisses du pays".
Dans la foulée, la justice portugaise a à son tour gelé les comptes et des actifs de Mme dos Santos au Portugal, où elle a investi dans la banque et la téléphonie.