Lors de sa rencontre dimanche à Istanbul avec le président Recep Tayyip Erdogan, la chancelière allemande Angela Merkel a proposé de soutenir la Turquie dans ses efforts d’adhésion à l’Union européenne si elle accepte de mieux contrôler ses frontières et de reprendre des migrants refoulés par les Etats européens.
De son côté, le Premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, a déclaré qu'il signerait des accords de réadmission si l’Union européenne libéralise le régime des visas pour les Turcs.
La Belgique a réagi en déclarant que le dossier d’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne n’avait aucun lien avec la crise des réfugiés, et que par conséquent, il ne devait pas être évoqué pour le règlement de l’afflux des migrants par Ankara.
Le Sénateur belge Pol Van Den Driessche, joint à Genève ce lundi par VOA Afrique, a tenu à rappeler que la Belgique, va accueillir 25 000 personnes cette année. «C’est le double par capita d’autres pays européens. Et on a en ce moment déjà des problèmes de capacité (…). La Belgique fait déjà beaucoup, et on va faire de notre mieux(…).»
«Il y a encore quelques autres problèmes avec la Turquie et les droits de l’homme ; les problèmes avec les Kurdes... Il y a une raison pour laquelle on a retardé les négociations autour de la Turquie à l’Europe, et je pense qu’on a encore d’autres problèmes à régler avec la Turquie» pour ce qui est de l’ouverture de l’Union européenne à l’adhésion turque, a dit à VOA Afrique Pol Van Den Driessche, chef de la délégation belge à l’Assemblée générale de l’Union Interparlementaire, qui se déroule actuellement à Genève sous le thème de l’immigration.
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