"Nous avons discuté des moyens concrets pour que le processus avance", a indiqué à la presse M. Blinken après un entretien à Luanda avec le président angolais Joao Lourenço, présenté comme médiateur "essentiel" grâce à la "confiance de toutes les parties" dont il bénéficie.
M. Blinken estime que les Etats-Unis ont contribué, notamment par du partage de renseignements, au calme durant les élections congolaises dont le président sortant Félix Tshisekedi est sorti facilement vainqueur en décembre.
"Maintenant que l'élection est passée, nous estimons que c'est un moment clé pour essayer d'avancer sur la voie diplomatique", a déclaré M. Blinken, sans s'avancer sur des chances de succès. Il a notamment appelé à accentuer les efforts engagés par l'Angola et le Kenya pour "travailler à une paix durable".
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Ces deux dernières semaines, M. Blinken s'est entretenu aussi bien avec M. Tshisekedi au téléphone qu'avec le président rwandais Paul Kagame dont le pays est accusé de longue date par la RDC de soutenir les rebelles du M23. M. Blinken a rencontré M. Kagame au Forum économique de Davos en Suisse. Les Etats-Unis estiment qu'il y a de bonnes raisons de croire que le Rwanda soutient le M23.
Le Rwanda de son côté réclame une action contre des combattants hutus réfugiés en RDC et suspectés d'être liés aux auteurs du génocide rwandais qui a principalement visé les Tutsi il y a trente ans. Le conflit dans l'est de la RDC s'accompagne de violences faites aux femmes et a fait de nombreux déplacés.
Depuis la mi-décembre, une force de la Communauté d'Afrique australe (SADC) est en cours de déploiement dans la région, succédant à une force d'Afrique de l'Est congédiée par Kinshasa pour cause de supposée complaisance à l'égard des rebelles.